Extrait de l'article :
La description donnée par Ovide des fêtes équinoxiales du printemps incline à penser les feux de la Saint-Jean, qui se déroulent lors du solstice d’été, entés sur une pratique religieuse antérieure au christianisme et que l’Eglise plaça sous le patronage de saint Jean-Baptiste pour ne pas blesser un peuple nouvellement converti devant tenir à ses anciens plaisirs.
Selon Gébelin, les feux de la Saint-Jean ont succédé aux feux sacrés allumés à minuit, chez les Orientaux, qui figuraient par cette flamme le renouvellement de leur année. Ces feux de joie étaient accompagnés de vœux et de sacrifices pour la prospérité des peuples et des biens de la terre. On dansait autour de ce feu, et les plus agiles sautaient par-dessus. En se retirant, chacun emportait...