Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 21:00

 

Rien de plus simple que cette démonstration, explique un certain Victor Bonnet en 1899.

 

Napoleon

 

Ecrivons chacune des lettres des deux noms en mettant en regard le rang qu’elle occupe dans l’alphabet. Nous trouverons en totalisant un nombre égal : 92

 

B : 2

N : 14

O : 15

A : 1

N : 14

P : 16

A : 1

O : 15

P : 16

L : 12

A : 1

E : 5

R : 18

O : 15

T : 20

N : 14

E : 5

 

92

92

 

Partager cet article
Repost0
20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 17:00

D'après « L'Illustréa », paru en 1930

 

En 1930, un chroniqueur du journal l'Illustréa, G. Varin, explique recevoir de nombreuses lettres de fumeurs lui demandant quel est le moyen radical pour les empêcher de succomber à leurs penchants, et d'autres lettres émanant de correspondantes le suppliant  de leur indiquer le médicament susceptible d'enrayer, chez l'époux, le fiancé ou l'ami, « la déplorable habitude d'auréoler l'espace de volutes tabagiques ».

 

Fumeur.jpgCe à quoi notre chroniqueur répond que les moyens pratiques d'empêcher de fumer sont aussi nombreux que faciles... Le meilleur est celui-ci : la volonté ! Mais comme cette volonté, même chez les êtres les plus sincères, ne peut arriver à exclure de leur existence une habitude qui s'est transformée en un besoin indispensable, il faut avoir recours à des moyens plus sérieux et surtout plus pratiques... quant au résultat final.

 

Un des plus simples nous est fournit par le docteur Baratier, rapporte-t-il ensuite :

Faire dissoudre dans 250 grammes d'eau tiède, cinquante centigrammes de nitrate d'argent. Et le matin, à jeun, fumer une cigarette, une pipe ou un cigare. Immédiatement après cette offrande à Nicot, se gargariser avec une cuillerée à soupe de la solution indiquée ci-dessus, fumer une nouvelle cigarette ou pipe, tout de suite ; à la deuxième bouffée, un certain malaise se produit : les nausées apparaissent, le mal de tête survient. Se reposer. Deux ou trois heures après, recommencer la séance ; gargarisme à l'eau tiède additionnée de pierre infernale, nouveau cigare, nouvelle cigarette...

 

Et alors le dégoût devient tel, les nausées sont tellement intenses que, pendant le reste de la journée, le fumeur le plus invincible ne pense plus à son tabac. Le lendemain, à jeun, nouvelle séance. Le surlendemain, non seulement le fumeur n'a pas l'idée de fumer, mais encore la vue de son tabac lui donne un tel frisson au niveau de l'épine dorsale et de la région gastrique qu'il fuit, épouvanté.

 

La guérison est assurée... et si de temps à autre l'amoureux de l'Herbe à la Reine se sent prêt à retomber dans les bras de la fée nicotine, une ou deux séances au gargarisme suffiront amplement à la guérir pour de longs et longs mois. Et le chroniqueur de conclure : « Depuis six ou sept ans, j'ai eu recours à ce stratagème ; je m'en suis admirablement trouvé. Donc, fumeurs invétérés et vous, douces épouses de fumeurs opiniâtres, usez et abusez de cette médication sans danger, et vous me tresserez des couronnes en guise de remerciement. »

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 17:30

D'après « Journal de la Société des Américanistes », paru en 1920

 

Ancienne colonie française fondée en 1604 et peuplée principalement par des personnes originaires de l'Ouest de la France avant d'être conquise un siècle plus tard par les Britanniques, l'Acadie désigne aujourd'hui un territoire constitué des localités francophones du Canada atlantique.

 

On a beaucoup discuté sur l'origine du mot Acadie. Ceux-ci ont voulu y voir un mot micmac – peuple amérindien de la côte nord-est de l'Amérique –, et parfois ceux-là un mot européen... Les tenants de cette dernière opinion sont ceux qui auraient vu juste, si l'on se fie à la lettre écrite à François Ier par Giovanni Verrazano à la suite de son voyage d'exploration de 1524 que contient le manuscrit Celleri. Au cours de ce voyage, Verrazano découvrit une terre « quale batezamo Archadia per la belleza de li arbori », raconte-t-il. C'est donc pour la beauté de ses arbres que cette partie des rivages orientaux du continent américain du Nord a reçu de Verrazano, sans doute en souvenir de l'antique Arcadie – région grecque présentée par les poètes comme un pays idyllique –, le nom ďArchadia.

 

Giovanni-Verrazano.jpgMais la partie du littoral de l'Amérique du Nord décrite par Verrazano est située bien au sud de la ci-devant Acadie, probablement au sud de New-York. Comment peut-on s'expliquer le déplacement de cette dénomination ? Et est-ce bien le même nom qui figure sur les cartes canadiennes ? Il semble que oui. Sur la première carte connue qui porte cette dénomination – la carte de Gastaldi de 1548 –, Larcadia se trouve exactement dans le même rapport, avec les autres noms donnés par Verrazano (Angoulême et Refuge, par exemple) que dans le manuscrit Celleri. En outre, la carte de Gastaldi est une carte de la Nouvelle-France (elle est intitulée Tierra Nueva) et elle porte Larcadia dans sa partie ouest, dont la topographie tout entière est si résumée entre ce nom et le Cap Breton que la dénomination Larcadia semble englober toutes les côtes de la Nouvelle-Ecosse.

 

Dans les cartes qui procèdent du type Gastaldi – et nombre d'entre elles adoptent la forme Larcadia ou Arcadia – , ce nom se trouve à peu de distance dans l'ouest du Cap Breton ; parmi elles, une carte très détaillée de 1560 environ appelle Arcadia une péninsule parallèle à la côte, exactement à l'Ouest du golfe du Saint-Laurent. Il faut en outre tenir compte d'une autre carte, d'un type différent du travail de Gastaldi, qui est datée de 1580 et signée F. Simon ; les mots Larcadia Provincia s'y étalent en grands caractères sur les territoires du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle- Ecosse d'aujourd'hui. C'est sans aucun doute de quelques-unes de ces cartes que Champlain a tiré le terme Arcadie, dont il se sert dans son traité Des Sauvages, écrit en 1603. C'est là aussi que le rédacteur de la commission destinée au sieur de Monts (cette commission date de la même année 1603) a pris, en omettant l'R, le nom La Cadie, qui figure dans ce document. Et de là, par la chute de l'L initiale, au mot Acadie, le pas est très aisé à franchir.

 

Illustration : GIovanni Verrazano

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 17:00

 

En 1882, le journal l'Indépendant fournit une mnémotechnie prosodique de l'alphabet français sous forme d'alexandrins, curieux tour de force :

 

Lettres-AlphabetA tout âge on s'amuse, et quand on est pap... a

On s'étonne qu'enfant on ait eu des béb... b

Et, dédaignant alors les jeux du temps pas... c

A vingt ans, par la tête, on a d'autres i... d

On aime le tabac, l'absinthe et le caf...e

La toilette et les bals ; mais ce sont des gri... f

Que ne pardonnent point les personnes â... g

Toussant au coin du feu, sans cesse elles rab... h

Disant que la jeunesse est folâtre aujourd'hu... i

Que, pour se divertir, toujours elle négli...j

L'étude et le travail, dont les vieux font grand... k

Et par qui la raison mûrit en leur cerv... l

Ayant ainsi blâmé ce qu'à vingt ans on... m

La vieillesse est contente et joue à perdre hal... n

Au whist, puis au tric-trac, et boit du thé Pék... o

A des goûts différents chaque âge est occu... p

Mais un point est commun : tous aiment les é... q

Car ils sont le noyau des plaisirs sur la t... r

L'enfance a du réglisse au moyen des esp... s

Les jeunes gens du punch, et les vieillards du... t

On quitte tour à tour les jeux où l'on s'est pm... u

Étonné que naguère on les ait culti... v

Puis à des jeux plus doux, on s'amuse, on se... x

 

Moralité

Jouons, dansons, morgué ! comme le vrai cabr... y

Mais ne nous moquons pas des autres, non d'un... z

 

Note : à cette époque, la lettre W n'entrait pas encore dans notre alphabet. Les premières éditions du Dictionnaire de l’Académie française (1694, 1718, 1740, 1762) ne citaient aucun mot en W. Au sein de la 5e édition (1798) et de la 6e (1835), quelques mots en W furent insérés à la fin de la section consacrée à la lettre V.

 

La 7e édition (1878) consacre une section à part entière au W, la lettre étant ainsi définie : « Lettre consonne qui appartient à l’alphabet de plusieurs peuples du Nord et qu’on emploie en français pour écrire un certain nombre de mots empruntés aux langues de ces peuples, mais sans en faire une lettre de plus dans notre alphabet. » Enfin la 8e (1935) reprend la même présentation du W, en supprimant mais sans en faire, etc. La 9e édition est en cours.

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 17:30

D'après « L'Intermédiaire des chercheurs et curieux », paru en 1902

 

L'Intermédiaire des chercheurs et curieux nous donne, sur l'origine des grèves, ces curieux renseignements :

 

« Grève, dans le vieux français grave et grabe, et, aujourd'hui encore dans le Midi, grabe, boue, est le grec archaïque graba, qui est dans Hésychius, avec le sens de boue. On sait qu'il y avait autrefois à Paris, près de l'hôtel de ville, au bord de la Seine, un endroit appelé place de Grève, où les ouvriers sans travail se réunissaient, pour attendre qu'on vînt les embaucher.

 

Place-Greve.jpg

 

« Comme cette place, humide et sablonneuse, était toujours piétinée par une grande foule, elle se trouvait ordinairement boueuse, d'où elle prit le nom de grave ou de grève, c'est-à-dire de place de la boue.

 

« Mais ce n'étaient pas seulement les ouvriers qui attendaient du travail qui se rendaient à cette place ; mais encore les paresseux, les flâneurs, ceux qui n'aimaient pas l'atelier, et ce sont précisément ces derniers ouvriers qui ont fait donner au mot grève le sens détourné qu'il a aujourd'hui, c'est-à-dire : cessation de travail. »

 

Illustration : place de Grève vers 1730

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 17:30

D'après « Le Journal amusant », paru en 1910

 

Mars 1910 : un chroniqueur du Journal amusant rapporte que les journaux américains nous apportent, sans rougir, l'information suivante : « Mme Kowie a, dans le Wisconsin, un important troupeau de vaches de Jersey. Elle a remarqué qu'en leur jouant sur la mandoline, durant qu'elles étaient à l'herbage, des airs à la mode, elle leur faisait un plaisir que beaucoup de bêtes partagent, mais qui avait chez celles-ci l'effet d'augmenter la production du lait. Certains auteurs, particulièrement favorables à la sécrétion, l'ont élevée d'un tiers. »

 

Il est probable que la découverte de la vachère américaine va nous donner la clef de nombreux mystères restés jusqu'à ce jour impénétrables, ajoute le chroniqueur. La Semaine, de Genève, exprime déjà ridée que la supériorité du fromage de Gruyère s'explique par le fait que les vaches des Alpes fribourgeoises pâturent au son du Ranz des vaches. La revue suisse reconnaît d'ailleurs que la musique est idoine à produire certains effets élémentaires ; elle fait pleurer les chiens (et les grosses dames sensibles) ; et de bons auteurs – c'est toujours la revue qui parle – ont été jusqu'à reconnaître à la musique des orgues de Barbarie une action excitante sur les chevaux de bois.

 

Vaches.jpg

 

Mais la question de la musique lactogène est autrement intéressante. M. C. Sharp, qui l'a très scientifiquement approfondie, l'a étudiée avec le concours d'un certain nombre de virtuoses et de vaches. Je lui cède la parole. « Les résultats, dit-il, ont été curieux : ainsi, la musique de Bach n'a sur la production du lait qu'un effet tout à fait négligeable. En revanche, l'air J'ai perdu mon Eurydice, chanté de façon déchirante par une grande artiste (élève d'Isnardon) qui m'a prié – par modestie – de taire son nom, plongea le troupeau dans une rêverie profonde. Les bêtes, affalées sur le sol, balançaient méthodiquement la tête en roulant des yeux humides. L'épreuve de la traite fut décisive : jamais elle n'avait été si abondante et le lait révéla une richesse en matières grasses tout à fait exceptionnelle. L'intermezzo célèbre de Cavalleria rusticana est presque aussi efficace au point de vue laitier que l'air de Gluck susmentionné. Tout de suite après venaient l'Ave Maria de Gounod et J'ai perdu ma Gigolette. La seule loi qu'il soit possible de formuler est celle-ci : la musique sentimentale est plus propice à la sécrétion que la musique de danse. »

 

A propos de celte dernière musique, on me permettra une observation personnelle : les vachères mélomanes auront soin de ne faire entendre à leurs troupeaux certains rythmes ternaires qu'avec une extrême discrétion ; c'est ainsi qu'Esclavage, valse lente de Raoul Bardac, a produit sur trois aimables vaches le plus regrettable effet : entraînées par cette mélodie alliciante (disons « alliciante », c'est distingué), les auditrices encornées se mirent à tourner, tourner encore, tourner toujours... Quand on réussit à les arrêter, leur lait était devenu du beurre. En revanche, M. Raoul Gunsbourg affirme qu'une vache laitière de Monte-Carlo à laquelle on avait eu l'imprudence d'exécuter, pendant un quart d'heure, des récitatifs de Bruneau, fut tarie, net. Jusqu'à la fin de ses jours l'infortunée Monégasque n'eut plus que des pissenlits... pardon, des pis sans lait.

 

Un excellent musicographe de Lausanne, M. Edouard Combe, prétend qu'après avoir chanté Mireille à sa cuisinière, pendant qu'elle tournait ses mayonnaises, cette dame du fourneau n'en rata pas une seule, tant la musique provençale a une heureuse influence sur la coagulation de l'huile d'olive ; mais cette assertion me semble suspecte et je me demande si, sous prétexte de nous éclairer, l'écrivain suisse n'a pas voulu nous faire prendre l'Helvétie pour des lanternes.

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 17:00

D'après « Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres », paru en 1931

 

Oeuf.jpgEn 1931, l'archéologue et le spécialiste de l'histoire des religions Salomon Reinach se demande pourquoi, depuis l'antiquité, c'est une règle de civilité de briser les coquilles d'œufs après les avoir sucés.

 

Pline l'Ancien (Ier siècle ap. J.-C.), qui énonce déjà l'interdiction de les laisser intactes, fait vaguement allusion aux malédictions terribles qui résulteraient d'une conduite différente. On a proposé de voir là un cas particulier de la défense de laisser des restes de repas exposés à l'air, dont la magie nocive pourrait tirer parti pour causer du mal au mangeur négligent ; mais cette explication ne tient pas, parce qu'un fragment même de coquille brisée pourrait être employé à la même fin.

 

Reinach a donc recours au fait que les anciens, dès les temps les plus reculés, ont entretenu dans leurs demeures des serpents familiers, considérés comme protecteurs des maisons et personnifications de l'esprit des ancêtres ; ces animaux tutélaires, apprivoisés mais non domestiqués, participaient aux repas de leurs patrons.

 

Or, le serpent, outre le miel et le lait, se nourrit volontiers d'œufs et de mollusques. Un serpent, trompé par l'apparence d'un œuf vide, aurait éprouvé de l'irritation contre ceux qui l'avaient déçu. L'explication de la défense rapportée par Pline, qui s'est conservée à l'état de règle d'étiquette, doit donc peut-être se chercher dans le culte préhistorique du serpent, élevé dans la maison, gardien du foyer et du tombeau.

Partager cet article
Repost0
14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 17:00

D'après « La Science française », paru en 1896

 

Telephone.jpgDans une lettre adressée par Diderot, le 28 juillet 1752, à Mlle Voland, on trouve ce passage très curieux :

 

« Si quelque physicien, quelque Comus [pseudonyme de Nicolas-Philippe Ledru, célèbre physicien de l'époque, qui appliqua avec grand succès la physique à la fantasmagorie et l'électricité au traitement des maladies nerveuses. Il fut nommé par Louis XV, professeur de physique des Enfants de France], étendait un fil pour la correspondance d'une ville à l'autre, d'un endroit à quelques centaines de lieues de cet endroit, la jolie chose !

 

« Il ne s'agirait plus que d'avoir chacun sa petite boîte. Ces boîtes seraient comme deux petites imprimeries où tout ce qui s'imprimerait  dans l'une, subitement se reproduirait dans l'autre... »

 

N'était-ce pas de la divination ? La science a réalisé le rêve de Diderot. Chappe, découvrant, en 1794, la télégraphie qui devait rendre de si importants services à l'humanité et nous permettre de communiquer en peu de minutes entre le Nouveau Monde et l'Ancien Continent, se doutait-il qu'il avait été deviné ou plutôt annoncé dès l'an 1752 ?

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 17:00

D'après « Le Figaro » du 15 janvier 1876

 

De l'avis des plus sages hygiénistes, affirme Le Figaro dans son numéro du 15 janvier 1876, c'est le vin qui est le véritable et le plus sûr réconfortant, et c'est dans le choix du vin que se trouvent les conditions de la santé, c'est ce que démontre un écrivain distingué de la presse médicale, M. Bégin, dans une étude publiée par l'Union médicale.

 

« Tous les grands médecins, dit-il, qui se sont succédé dans les hôpitaux de Paris ont prescrit chaque jour le vin tannique de Bagnols-Saint-Raphaël. Parmi les plus illustres qui ne sont plus, nous citerons : Magendie, Rostan, Chomel, Velpeau, Requin, Monneret, Trousseau, Grisolle.

 

« Voici les conditions dans lesquelles on l'administre le plus fréquemment : toutes les fois qu'il s'agit de relever le niveau des fonctions de nutrition, aucun remède n'est mieux indiqué. C'est ainsi qu'il rend service dans les cas d'anémie, d'appauvrissement général de l'économie, avec allanguissement des fonctions digestives. C'est ainsi qu'il est si utile aux personnes affaiblies, et dans les convalescences. Quand nul autre agent réparateur ne peut être digéré, ce vin, en effet, s'absorbe sans subir d'autre modification que celle qui résulte de son mélange avec le suc gastrique ; dans les fièvres intermittentes et dans les lentes convalescences, de petites choses convenablement renouvelées rendent tous les jours de grands services.

 

Vin-Saint-Rapheël

 

« Dans les formes les plus variées de débilité, ce tonique excellent produit les effets les plus heureux. Il convient également toutes les fois où il faut relever les forces vives de l'économie, en particulier dans certaines affections qui, chez beaucoup de femmes, persistent avec tant d'opiniâtreté. L'expérience démontre que l'usage d'un cordial tannique, dont le vin de Saint-Raphaël est le type, détermine l'équilibre des fonctions, et, par cela même, peut prolonger l'existence au delà des limites ordinaires. L'observation démontre la vérité de cette conclusion. Tous les jours, dans les hôpitaux de Paris, on l'emploie pour ranimer les forces, pour relever l'énergie des fonctions digestives des malades affaiblis par la vieillesse ou la maladie.

 

« Le vin de Saint-Raphaël l'emporte sur le vin de quinquina par sa saveur infiniment plus agréable. Il n'est pas de remède plus apprécié par le malade ; il doit être employé, en terminant chaque repas, à la dose modérée d'un demi-verre à Bordeaux. »

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 17:00

D'après « Le Petit Français illustré », paru en 1902

 

Voici, sur l'origine de ce mouvement machinal qui consiste à tendre une main à l'ami qu'on rencontre, une explication qui n'a rien de très honorable pour l'espèce humaine, mais qui ne manque ni d'ingéniosité, ni de vraisemblance :

Autrefois, lorsque deux hommes se rencontraient, chacun d'eux devait tendre devant lui, « bien ouverte », sa main droite, — celle qui frappe — tout simplement pour démontrer que cette main ne préparait aucune agression. Et de plus cette main, une fois ses bonnes intentions démontrées, étreignait celle qui s'offrait en retour, afin de s'assurer qu'aucune arme ne s'y trouvait traîtreusement dissimulée.

Poignee-Mains.jpg

 

Et voilà comment la poignée de mains aurait pris naissance. Ainsi ce geste, réputé loyal entre tous, serait un geste de défiance réciproque et attesterait une perpétuelle défensive.

Celui qui a trouvé cette interprétation n'avait pas une fameuse idée de la fraternité humaine.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Histoire de France. Le Blog La France pittoresque
  • : Histoire de France, magazine et brèves insolites. Retrouvez ici : 1° Des brèves insolites et pittoresques pour mieux connaître la petite histoire de nos ancêtres et la vie quotidienne d'autrefois. Le passé truculent ! 2° Notre revue périodique 36 pages couleur consacrée à la petite Histoire de France (vente sur abonnement et numéro) : articles de fond et anecdotes-clés liées aux thèmes traités.
  • Contact

Recherche

Facebook

La France Pittoresque...