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Extrait de l'article :
Autrefois usitée quand la nullité du mariage était demandée pour fait d’impuissance du mari, l’épreuve du Congrès s’introduisit par l’impudence d’un jeune accusé qui offrit de démontrer le contraire devant témoins.
Au VIe siècle avant J.-C., le grec Solon, qui jeta les bases de la future démocratie athénienne, permettait à toute femme mariée à un homme inhabile à la procréation, d’habiter avec quiconque lui plairait des parents de son mari. Au VIe siècle, l’empereur byzantin Justinien accordait le divorce dans le cas où un mari passait deux ans sans pouvoir remplir le devoir conjugal...
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17:32
Extrait de l'article :
Tous les produits distingués dégustés lors du festin du Moyen Age, n’étaient pas consommés sans un accompagnement continu de breuvages de toute espèce. On débuta vraisemblablement par le cidre de Normandie, le râpé, et la cervoise c’est-à-dire la bière, boisson nationale pour une partie de la France, sans doute inférieure en force à la bière d’Angleterre appelée godale (good ale) qu’on imitait alors à Paris...
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Extrait de l'article :
À partir de la fin du XIIe siècle, le luxe de la table s’accroît rapidement, malgré les lois somptuaires publiées par Philippe-Auguste qui n’arrêtent point les progrès de la gourmandise, comme il est aisé d’en juger par le déroulement d’un souper du temps pour célébrer le jour des Rois.
Les convives arrivant, se saluent réciproquement : « Dam Dieu vous donne santé, honneur et joie. - Dieu vous entende et vous accorde plaisir, paix et santé ». Les révérences faites, ils s’offrent la main pour se rendre dans la salle où est dressée une longue table garnie de bancs, et peuvent maintenant s’asseoir...
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17:30
Extrait de l'article :
L’arrêt condamnant Alibaud à la peine de mort fut prononcé le samedi 9 juillet 1836 à quatorze heures, et Louis passa la journée du lendemain comme il avait passé toutes celles qui l’avaient précédée depuis son arrestation ; il but et mangea comme d’habitude, accueillit parfaitement l’abbé Grivel, auquel il se confessa ; puis il passa quelques heures à lire l’Imitation de Jésus-Christ, avant de s’endormir tranquillement...
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17:29
Extrait de l'article :
L’existence d’Alibaud durant les trois mois qu’il passa chez Batiza à Paris au 12 rue Saint-Sauveur, fut une révolte sourde contre la nécessité. Il était occupé depuis le matin jusqu’à neuf heures du soir, ne pouvait sortir qu’en donnant de mauvaises raisons, mais cela ne servait de rien : il ne parvenait pas à rencontrer le roi. Pourtant la belle saison arrivait. Peut-être Louis-Philippe descendait-il dans le jardin particulier attenant aux Tuileries...
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Extrait de l'article :
Arrêté séance tenante le 25 juin 1836 tandis qu’il vient de manquer assassiner le roi à l’aide d’une canne-fusil, Alibaud, jeune Nîmois de 26 ans et ancien militaire, revendique pour lui seul la responsabilité d’un acte ayant germé lors des événements du cloître de Saint-Merry et dicté par l’ardent désir de coopérer à l’émancipation du peuple.
L’enfance de Louis Alibaud, né le 2 mai 1810 à Nîmes, fut profondément marquée par l’exode forcé de la famille lorsque son père Barthélemy, voiturier assurant la correspondance avec Perpignan, se fit voler en 1818 les malles de « voyageurs opulents » qui lui réclamèrent de fortes sommes et entraînèrent son emprisonnement : pour se libérer, il dut emprunter, et quitta Nîmes pour Narbonne...
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Extrait de l'article :
Nés de l’imagination et de l’ingéniosité d’hommes de science et de lettres, le clavecin oculaire avait la prétention de charmer l’ouïe et la vue, cependant que l’orgue des saveurs offrait de jouer quelques airs savoureux.
Au commencement du XVIIIe siècle, un géomètre et philosophe languedocien, le père Louis-Bertrand Castel, ami du célèbre Rameau, imagina de mettre concurremment en action la peinture et la musique, c’est-à-dire de produire des duos de sons et de couleurs pour charmer à la fois l’ouïe et la vue. Né à Montpellier le 11 novembre 1688, il était entré chez les jésuites en 1703, et avait cultivé principalement les mathématiques, qu’il enseigna à Toulouse et à Paris...
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Extrait de l'article :
La baguette divinatoire trouve des succédanés pour toutes ses fonctions dans certaines fleurs, bleues d’ordinaire et couleur de ciel, dont les croyances primitives attribuaient sans doute la plantation à la foudre. Telle est « l’herbe sans nom » dont il est question dans Pline, et qui, quand on l’enfouit aux quatre coins d’un champ de millet, empêche les oiseaux de le dévaster...
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17:00
Extrait de l'article :
Issue de la foudre, la fougère, dont la « graine » était jadis recueillie le jour de la Saint-Jean en observant un rituel magique, passait aux yeux des anciens pour protéger du tonnerre, dompter le diable et rendre invisible.
Jamais feuille n’eut plus de ressemblance avec une plume que celle de la fougère, dont le pied, coupé transversalement, ressemble assez nettement à un aigle à deux têtes. Les anciens étaient déjà frappés de ces ressemblances caractéristiques, et les Grecs la désignaient d’un mot signifiant « plume ». Le scoliaste de Théophraste dit expressément : « La ptéris est une espèce de plante semblable à une plume d’autruche ; les paysans s’en font des lits à cause de sa mollesse...
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16:42
Extrait de l'article :
Les règlements imposés par la hanse donnaient lieu à des contraventions et à des querelles fréquentes. Souvent des marchands étrangers passaient les limites sans prendre d’associé. Quand la corporation en avait connaissance, elle envoyait ses sergents arrêter le bateau et saisir les marchandises ; le délinquant était...
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