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Extrait de l'article :
Imposant moult années d’apprentissage et de compagnonnage, prohibant le colportage, les statuts de la corporation des chapeliers parvenue à monopoliser la confection des couvre-chefs, encadrent strictement la nature des étoffes employées, et sont à l’origine d’un affrontement avec l’Etat lorsqu’un maître ose concevoir les « demi-castors ».
Assigner une date précise à la corporation des chapeliers est ardu, son origine se rattachant évidemment à celle de la coiffure. Le métier se divisait autrefois en plusieurs branches répondant à autant de spécialités : les « chapeliers de fleurs » qui tressaient des couronnes et des chapels floris pour les deux sexes ; les « chapeliers de paon » qui employaient les aigrettes et les plumes d’oiseau ; les « chapeliers d’orfrois » qui travaillaient les coiffures de luxe...
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Extrait de l'article :
Issu d’observations menées par Fougeroux de Bondaroy en 1787, le Mémoire sur la fusion de différentes substances vitrifiables, et particulièrement sur un verre connu sous la dénomination de Miroir de Virgile, nous apprend que ce dernier, faisant partie du trésor de Saint-Denis, pesait 15 kg dont près de la moitié en oxyde de plomb, était transparent, de forme ovale, long de 14 pouces...
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Extrait de l'article :
S'aventurant à produire son propre cristal un siècle et demi après la mise au point fortuite de ce dernier en Angleterre, l’industrie verrière française s’illustre dans cet art distingué avec la cristallerie de Saint-Louis recourant à la houille pour chauffer ses fours, ou celle de Baccarat préférant le bois.
Le verre avait toujours été fabriqué avec du bois comme combustible lorsque, en 1635, on commença, dans certaines verreries anglaises, à le fondre avec de la houille, le recours au bois étant prohibé par l’Amirauté britannique afin de le réserver aux mâts des navires. On se servait d’abord de creusets découverts ; mais les vapeurs de la houille colorant le verre et lui donnant une teinte brune...
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Extrait de l'article :
Au charivari des secondes noces succéda au XIXe siècle le charivari politique, dont un exemple retentissant fut l’aventure arrivée à Adolphe Thiers lorsqu’il se rendit à Aix le 24 avril 1832, et narrée par un journaliste du temps qui n’était pas impartial : « On avait appris seulement le matin son départ de Paris ; mais il ne fallait pas de grands préparatifs pour le fêter...
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Extrait de l'article :
Sauval nous apprend dans ses Antiquités de Paris qu’au XIVe siècle, « quand les veuves de la cour se remarioient, on leur faisoit des Charivaris ; ce qui est si vrai, ajoute-t-il, qu’à un Charivari que Charles VI fit à Paris en 1389 [lire 1392], lorsque Catherine, en grande faveur auprès de la reine, se remaria en quatrièmes noces, ce prince faillit être brûlé avec quatre autres ». Le Laboureur fournit plus amples détails sur ce Charivari qui se déroula...
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18:14
Extrait de l'article :
Né du christianisme, le bruit nocturne que l’on faisait avec des chaudrons, poêles et autres instruments ou ustensiles de métal au son lugubre et baroque, pour donner des sérénades accompagnées de huées à des personnes convolant en secondes noces, était appelé charivari et fermement condamné par une justice cependant impuissante.
Lorsqu’une personne âgée, homme ou femme, en épousait une beaucoup plus jeune qu’elle, il était d’usage que les voisins se rassemblassent le soir sous les fenêtres des nouveaux mariés ; là, chacun, muni de poêles, poêlons, chaudrons, etc., les frappaient rudement avec d’autres instruments de fer ; ou bien, les agitant en l’air, on heurtait à grand bruit les unes contre les autres tous ces ustensiles résonnants. Des cris perçants, des huées tumultueuses...
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