Extrait de l'article :
Les guerres du XIVe siècle entre la France et l’Angleterre nuisirent à la pêche du hareng. Les Anglais s’étant rendus maîtres de Calais, profitèrent de cet avantage pour prescrire des limites à la pêche française, et le malheur du temps imposa la dure obligation de les respecter.
Si les Dieppois, abandonnés à leurs propres forces, s’opposèrent seuls aux agressions de l’ennemi en armant...
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Déjà mentionnée au XIe siècle, la pêche du hareng en France prend rapidement le caractère d’une industrie considérable, eu égard au prix modique d’un aliment particulièrement indiqué en période d’abstinence et de jours maigres, ainsi qu’aux droits perçus par les abbés et seigneurs puis par l’Etat sur ce poisson en dépit des révoltes qui parfois grondent.
Aucun des écrivains de la Grèce ou de Rome n’a parlé du hareng. Vivant sur les bords de la Méditerranée et n’observant guère que les productions de cette mer, ils n’ont pu connaître cet hôte de l’Océan septentrional, et il faut arriver au Moyen Age pour trouver des renseignements historiques sur ces poissons que l’industrie moderne...
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Les religieuses de l’ordre de l’Annonciation ou annonciades, eurent pour fondatrice une reine de France, Jeanne de Valois, femme de Louis XII née en 1464 et fille d’un Louis XI qui, pour l’empêcher de se faire religieuse, l’avait mariée, cependant qu’elle était âgée de 12 ans, au duc d’Orléans, futur roi de France...
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Au temps jadis, lorsque les châteaux avaient de hauts donjons, des tours crénelées et à mâchicoulis, vivait en la ville de Pontoise un seigneur grincheux, grand coupeur de bourses, et par conséquent fort curieux de connaître la valeur des gens qui passaient sur son territoire...
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Dans une lettre du 18 juin 1757, Voltaire vante au duc de Richelieu les mérites d’un chariot de guerre dont il avait pris l’idée dans la Bible : « Donnez-vous le plaisir, je vous en prie, de vous faire rendre compte par Florian de la machine dont je lui ai confié le dessin. Il l’a exécutée ; il est convaincu qu’avec six cents hommes et six cents chevaux on détruirait en plaine une armée de dix mille hommes...
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L’ordonnance de 1415 fixe le nombre des mesureurs d’aulx et d’oignons à 2, et les nomme mesureurs et revisiteurs d’aulx et d’oignons. Outre ces deux légumes, ils mesurent encore les noix, noisettes, châtaignes, et autres fruits. Après avoir prêté serment, ils payaient deux sous au sergent de la prévôté qui les installait, et fournissaient une caution...
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L’existence des mesureurs de sel parisiens, que l’on trouve aussi nommés amineurs et qui avaient encore le titre de Compteurs de saline et celui d’Etalonneurs et Visiteurs des mesures, paraît antérieure à 1200, l’ordonnance de février 1415 fixant leur nombre à 24. Comme Compteurs de saline...
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Constituant une des nombreuses précautions prises par l’autorité pour assurer la loyauté des transactions commerciales, la communauté des mesureurs, jaugeurs et auneurs, fonctionnaires assermentés, a pour mission de mesurer un nombre croissant de denrées, « service public » lui valant d’être exemptée de contraintes auxquelles sont assujettis d’autres métiers.
La prévôté des marchands, pouvoir établi à l’Hôtel de Ville de Paris, avait obtenu du roi l’administration directe de divers corps de gens de métier comme les mesureurs de grains, plus spécialement occupés à servir d’intermédiaire entre les forains et les marchands de la ville. Leur situation n’est pas celle des autres métiers...
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La construction d’une route ou d’un pont s’accompagnait, notamment en Bretagne, de rituels, enfouissements ou sacrifices, visant à se préserver de l’action de mauvais esprits et à garantir la pérennité de l’ouvrage.
Jadis en Haute-Bretagne, avant de commencer une route, on creusait un trou dans le sol, avant d’y verser du vin et des liqueurs, offrande aux esprits de la terre. Si durant la construction ne se produisait aucun éboulement, on jugeait que les esprits avaient trouvé à leur goût les boissons offertes ; s’il survenait quelque accident, on estimait...