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Extrait de l'article :
Lorsque sous le règne de Louis XII les rôtisseurs eurent soin de faire consacrer dans un article nouveau leur droit de cuire et de vendre « toute viande en poil et en plume », la corporation des poulaillers réclama contre l’usurpation et demanda que ses rivaux se bornassent à tenir les grosses viandes et les oies. Le prévôt, saisi de l’affaire, donna raison aux poulaillers...
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Extrait de l'article :
Si les rôtisseurs, autorisés à ne bouillir et rôtir au XIIIe siècle que certaines viandes déterminées et appelés alors oyers car appliquant surtout leur savoir-faire à l’oie, ne devaient pas se faire concurrence, ils s’ingénièrent à s’arroger les prérogatives des poulaillers, avant d’essayer, en vain, de s’emparer des privilèges conférés aux cuisiniers-traiteurs.
Etienne Boileau nomme le rôtisseur cuisinier oyer ou simplement oyer, rôtisseur d’oies. Au XIIIe siècle, l’oie rôtie était, à ce qu’il semble, le mets favori des Parisiens ; et le plus modeste rôtisseur de mouton, de veau, de porc, se parait par mode du titre d’oyer. Les oyers étaient surtout cantonnés dans une rue dite, selon les uns, rue aux Ouès (oies) ; selon les autres, rue aux Oyers...
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Extrait de l'article :
L’usage des ceintures donna naissance au proverbe Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée. De tout temps, les femmes légères ont fort aimé la parure, et celles de Paris recherchaient surtout, paraît-il, les ceintures dorées, au grand scandale des honnêtes bourgeoises, qui portaient pendant la semaine une ceinture ornée d’étain, et arboraient le dimanche leur demi-ceint d’argent. Aussi, le 28 juin 1420, défense fut faite « à toutes femmes amoureuses...
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Extrait de l'article :
Objet de première utilité dont ne sauraient se passer tant les hommes que les femmes afin d’y accrocher les accessoires nécessaires au quotidien, la ceinture d’étoffe ou de cuir est supplantée au XIVe siècle par le demi-ceint, porteur d’étranges reliques et suscitant l’engouement.
Jusqu’à la fin du XVe siècle, la ceinture resta une pièce importante du costume. Les femmes se contentent d’abord (XIIe siècle) de la nouer à la taille par devant, et en laissent retomber l’extrémité jusqu’au bas de la robe ; elle ne descend guère au delà de trente centimètres chez les hommes...
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Extrait de l'article :
Les bénédictins de Vendôme se vantaient d’avoir dans leur église une des larmes versée par Jésus sur la mort de Lazare et que selon la légende, un ange avait recueillie, mise incontinent dans le petit vase qui la contenait encore à présent, avant d’enfermer ce vase dans un autre plus grand, et de le donner à Madeleine qui l’apporta en France lorsqu’elle fut conduite au port de Marseille, avec son frère Lazare, sa sœur Marthe, saint Sidoine et saint Maximin. Avant de mourir, elle aurait remis la précieuse relique...
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Extrait de l'article :
Il y avait une grande divergence dans la criminalité des coupables à qui bénéficiait le privilège. La plupart du temps, les crimes reprochés aux pétitionnaires étaient peu graves, souvent des accidents de chasse ; nous voyons même que l’un des coupables avait obtenu de la victime, sans doute à beaux deniers comptants, une déclaration devant notaire...
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Extrait de l'article :
Capturé à Azincourt par les Anglais et en vertu d’un vœu qu’il fit à la Sainte-Larme pour obtenir du Ciel sa libération sans déshonneur, le comte de Vendôme conféra à la ville le privilège de gracier, chaque année, un criminel ayant commis le plus piteux cas et rémissible et devant porter un cierge pesant 33 livres, cérémonie éminemment populaire.
Fait prisonnier à la bataille d’Azincourt le 25 octobre 1415 après divers exploits qui le placèrent au rang des plus vaillants chevaliers de l’époque, Louis de Bourbon, comte de Vendôme, fut retenu étroitement dans la tour de Londres et mis à la rançon de cent mille écus. Dans l’impossibilité de se procurer cette somme, son trésor se trouvant vide et ses seigneuries étant ruinées par la guerre, il tourna alors toutes ses espérances vers le Ciel, faisant vœu à Dieu et à la Sainte-Larme de Vendôme...
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6 octobre 2011
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Extrait de l'article :
Au lendemain de la Terreur, les échafauds à peine renversés, la réaction dansante fut soudaine et impétueuse, des bals s’organisant en tous points de la capitale et accueillant les survivants qui s’y pressaient en foule.
Le premier bal du Directoire qui ouvrit ses portes au public fut celui qui fut appelé Tivoli, magnifique jardin du fermier-général Boutin exécuté avec tous ses collègues « pour avoir mêlé de l’eau au tabac de la ferme ». Parmi les autres qui s’ouvrirent successivement, citons le bal du jardin des Capucines, fréquenté par les marchandes de modes de la rue Saint-Honoré et de la rue Neuve-des-Petits-Champs ; le Ranelagh du Bois de Boulogne, abandonné aux clercs d’huissiers et aux commis marchands...
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6 octobre 2011
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Extrait de l'article :
Dans son Pantagruel, Rabelais utilise l’expression « être innocenté », allusion à ce qui se pratiquait alors en France le jour des Innocents, où les jeunes personnes un peu novices, qu’on peut surprendre au lit, recevaient souvent des claques sur le derrière, et était même exposées à quelque chose de plus : « Vous y recevrez les innocents » signifiait, « vous serez fouettés »...
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