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Extrait de l'article :
Période annuelle de jeûne et d’abstinence débutant le lendemain du mardi-gras et s’achevant à Pâques, le carême ne fut réellement réglementé qu’à compter du IVe siècle, des conciles menaçant de lourdes sentences la consommation de viande, de lait, de beurre ou d’œufs, peuple et souverains rivalisant d’imagination pour contourner ces interdictions.
Dans les premiers temps du carême, il n’y eut rien de bien fixé pour l’observer. Saint Irénée, qui vivait sur la fin du IIe siècle, affirme que de son temps les uns croyaient ne devoir jeûner qu’un jour, les autres deux, les autres davantage. Saint Augustin convient également de ne pas avoir trouvé de loi du Christ ou des apôtres déterminant le nombre de jours où il soit défendu ou ordonné de jeûner...
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4 octobre 2011
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16:34
Extrait de l'article :
En 1816, l’abbé de la Mennais estimait de son « devoir d’appeler l’attention publique sur l’affligeant spectacle que Paris offre régulièrement une fois la semaine depuis nos fatales révolutions », une loi promulguée deux ans plus tôt ayant pourtant rétabli le repos dominical. Et il poursuit : « Parcourez, le dimanche, cette vaste cité : vous n’y verrez...
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Extrait de l'article :
Officiellement instaurée par l’empereur romain Constantin en 321, l’observation du dimanche comme jour du Seigneur consacré au repos, pénètre la civilisation chrétienne avec une série de canons et lois pris au VIe siècle, mis en péril par la Révolution et remis en vigueur dès 1814.
C’est la Bible qui instaure l’obligation d’observer le jour de sabbat, jour de repos hebdomadaire, du vendredi soir au samedi soir, consacré à Dieu en souvenir de la création ; et les premiers chrétiens, tout en observant celui-ci, célèbrent rapidement le huitième jour, le dimanche, en mémoire de la résurrection du Christ, quelques auteurs supposant que la célébration du dimanche fut instituée par les apôtres eux-mêmes...
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Extrait de l'article :
Digby expliquait ainsi l’interaction entre le sang sur la jarretière de Jacques Howel et la poudre de sympathie : « Premièrement, le soleil et la lumière attireront d’une grande distance et estenduë, les esprits du sang qui sont sur la jarretière. Et la chaleur modérée du foyer qui agit doucement sur la composition (qui revient à la mesme chose comme si l’on portoit le tout sec...
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Extrait de l'article :
Le Journal des savants rapporte qu’en avril 1686, un certain Marchand de la Rochelle étant à Fontenay, se piqua sous la langue près de la gencive avec l’os de la cuisse d’une sarcelle qu’il mangeait, et saigna, en raison de cette blessure, durant trois ou quatre heures, l’hémorragie ne cessant « qu’à l’aide d’un bouton de vitriol de Cypre qu’on y appliqua », l’article nous apprenant qu’il avait dans l’intervalle...
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00:35
Extrait de l'article :
Vers le milieu du XVIIe siècle, quelques docteurs, parmi lesquels Digby, mirent en faveur une doctrine médicale séduisante et d’une application facile, consistant à opérer à l’aide de poudre de sympathie des cures à distance, d’arrêter les plus graves hémorragies, de guérir les blessures les plus dangereuses, le malade fût-il à cent lieues de son médecin.
La méthode préconisée exigeait que l’on se procurât sur un linge un échantillon de pus ou de sang provenant de la plaie, avant de couvrir ce sang d’une poudre spéciale, dite poudre de sympathie ; « ce qui étant réitéré cinq ou six jours de suite, les parties divisées se rejoignent, la plaie se referme, et le blessé se trouve sain, quand même...
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Extrait de l'article :
Dans un pays éprouvé par une série d’épidémies depuis 1622, l’évêque de Rennes ordonne en 1636 et pour cause de « mauvais usage » que tous les ifs soient arrachés des cimetières sous peine d’interdire l’accès à ces derniers.
Le 29 août 1636, une remontrance présentée au parlement par le procureur général Gilles Huchet de la Bédoyère, porta que Pierre Cornulier, évêque de Rennes en Ille-et-Vilaine, « en faisant ses visites, a ordonné que tous les ifs seroient ostés et déracinés des cimetières, lesquels y avoient esté...
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Extrait de l'article :
En 1774, Vicq d’Azyr donna un mémoire assez ingénieux présentant une comparaison des quatre membres de l’homme et des animaux. Le bras et la cuisse ne se ressemblent pas, mais ont de grands rapports. Pour reconnaître ces rapports il faut supposer la jambe gauche du côté du bras droit...
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00:13
Extrait de l'article :
La création de la Société royale de médecine fut à l’origine d’un excès de vivacité, d’injures et de calomnies échangées dans une querelle opposant ceux qu’on appelait les Facultaires et les Sociétaires. Un Dialogue entre Pasquin et Marforio, pamphlet contre Vicq d’Azyr, représente sa fortune...
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